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Une médaille d’or aux JO ? Pas le jackpot que l’on pourrait imaginer !

Article publié le mercredi 17 août 2016

Se demander la valeur en argent qu’une médaille d’or peut rapporter à l’athlète l’ayant remportée revient à questionner soit la valeur de la médaille en soi – c’est-à-dire en tant que métal précieux –, soit les gains qui peuvent en résulter par la suite.

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La médaille d’or en tant que métal précieux : un objet pas si précieux que cela

A ce propos, force est de constater que la valeur du métal en soi n’est pas si élevé que cela, d’autant plus quand on sait qu’en réalité, les médailles d’or ne contiennent que très peu d’or. En effet, les derniers Jeux olympiques où les médailles d’or étaient effectivement fabriquées à partir d’or, se sont déroulés en 1912 (à Stockholm, Suède). Depuis, et suite aux deux Guerres mondiales – notamment en raison du stockage massif de l’or –, les médailles ne contiennent que très peu d’or – environ 6 grammes, le reste étant composé d’argent métal. En d’autres termes, environ 92 % des médailles d’or actuelles sont en argent. Ainsi, dans leur qualité de métal précieux, les médailles d’or aux Jeux olympiques de Londres en 2012, ne pouvaient remporter qu’environ 500 dollars par pièce. Une somme pas si impressionnante, n’est-ce pas ?

La somme que peut valoir la médaille d’or en tant que symbole

Cela étant dit, les médailles d’or – et pas seulement – peuvent être vendues aux enchères. Dans ce cas, ce n’est pas le métal en soi qui est estimé, mais la valeur symbolique de la médaille. Ainsi, les titres remportés par des athlètes fameux peuvent être vendus à des prix élevés. L’on peut assumer que les médailles remportées par le roi de la médaille d’or, Michael Phelps, peuvent valoir des sommes conséquentes. En guise d’exemple, une des médailles de Jesse Owen, considéré comme le meilleur sprinteur de l’entre-deux-guerres, a été vendue pour 1,47 million de dollars en 2013.

Les récompenses issues de la médaille gagnée

Ce qui semble générer le plus d’argent en faveur des athlètes, ce sont les récompenses financières qu’ils reçoivent à l’issue de leur performance olympique. En ce sens, le Comité olympique des Etats-Unis récompense chaque médaille d’or remportée avec 25 000 dollars ; chaque médaille d’argent avec 15 000 ; et chaque médaille de bronze avec 10 000. Certains Etats font encore mieux, comme le Kazakhstan qui récompense ses médaillistes d’or avec l’équivalent de 250 000 dollars, ou encore la Malaisie qui offrent aux siens 600 000 dollars. Néanmoins, quand on sait les taxations sévères qui accompagnent généralement ces récompenses, l’on peut estimer – et à raison d’ailleurs – que gagner une médaille d’or aux Jeux olympiques ne représente pas le jackpot que l’on pouvait imaginer.

La bourse, parfois une loterie qui permet de gagner autant qu’au loto

A la différence de la plupart des athlètes de haut niveau, Eric Martin est parvenu à devenir millionnaire en usant de tact sur ses placements dans le cadre de la bourse. En effet, le père de deux enfants, originaire de York, Pennsylvanie (Etats-Unis), est sur le point de gagner entre 10 et 20 millions de dollars, et ce suite à un placement de… seulement 18 000 dollars.

En 2015, il a effectivement investi 18 000 dollars afin d’obtenir 100 000 actions de la startup Jet.com. Il s’agissait – et il s’agit toujours – d’une entreprise qui a pour vocation de devenir un concurrent direct d’Amazon. A ce propos, son potentiel fut reconnu par le géant corporatif Walmart, qui l’a acheté ce lundi pour l’impressionnante somme de 3,3 milliards de dollars. En conséquence, M. Martin va encaisser un sacré chèque, dont la valeur est estimée à une somme entre 10 et 20 millions de dollars. De quoi se payer des vacances, certes, mais aussi de quoi assurer son avenir et aussi celui de ses enfants, et même petits-enfants.

La joie d’Eric Martin

Nul ne le doute, l’homme de 28 ans qui travaille dans un magasin de matériel numérique, semble plus qu’heureux après ce coup de chance. A en croire ses dires, « cela fait du bien, cela fait vraiment du bien ». Interrogé sur ses émotions, il décida de les décrire comme « une joie occasionnelle et hystérique ». Que pouvons-nous ajouter de plus ?

Jouer en bourse comme on joue à la loterie ?

L’on ne veut en aucun cas ne pas reconnaître le mérite de M. Martin, qui a dû voir quelque chose en la startup Jet.com, notamment pour y investir 18 000 dollars. Cela étant dit, il ne devait certainement pas s’attendre à récolter une somme aussi gigantesque suite à cet investissement. L’on peut donc associer ce dernier à une sorte de jeu à la loterie. A ce propos, même Eric en fait l’allusion. « C’est un peu comme gagner à la loterie… Je considère cela comme une énorme responsabilité », a-t-il dit. L’on perçoit à travers ses dires sa nature de joueur. Et c’est d’ailleurs cette même nature qui en a fait multi millionnaire !

En guise de conclusion, l’on peut affirmer, aussi cliché que cela puisse paraître, que sans risquer l’on n’obtient rien dans la plupart des cas. Est-ce qu’on peut dire de là que jouer à la bourse, c’est comme jouer à la loterie ? Ce serait un peu exagéré, certes, mais dans ce cas précis, M. Martin a joué à la bourse en 2015 comme il aurait joué à la loterie, et en 2016 il en est devenu millionnaire !

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