La chance, on la force quand elle ne tombe pas du ciel !

Jetez un coup d’œil à la liste des personnes les plus riches au monde et vous verrez qu’elles ont toutes une chose en commun. La bonne nouvelle, c’est que vous aussi, vous partagez cette caractéristique commune avec elles !

Hugh Grosvenor a 25 ans, et c’est un diplômé de l’Université de Newcastle. Il s’agit également de la cinquième personne la plus riche du Royaume-Uni.

Vous vous demandez peut-être comment, au vu de son âge, il est arrivé à cette position sociale ? La réponse est simple : il l’a héritée.

Le nouveau duc de Westminster possède de vastes étendues de terres à travers tout le Royaume-Uni – y compris une propriété dans le centre même de Londres, ainsi qu’une grande maison de campagne. Notons également qu’il est le parrain du Prince George.

À ce propos, son père a autrefois révélé le secret très simple de son succès : il avait un ancêtre qui était ami avec Guillaume le Conquérant.

En bref, il est né chanceux. La bonne nouvelle, c’est que vous aussi, vous êtes né chanceux !

La chose que les personnes particulièrement riches ont en commun

La plupart des gens très riches au monde sont devenus milliardaires par eux-mêmes – souvent, ils s’avèrent être fondateurs d’empires d’affaires englobant des entreprises comme Microsoft, Facebook, Zara ou Google.

Si vous discutez avec eux à ce propos, vous constaterez que très peu attribuent leur succès à autre chose qu’à leur propre travail acharné ainsi qu’à leur talent. Mais ils ont tort.

En guise d’exemple, Bill Gates a été chanceux. Mark Zuckerberg a été chanceux. Richard Branson a été chanceux. Steve Jobs, lui aussi, a été chanceux.

Ils ont certes commencé leurs affaires avec beaucoup moins que ce qu’ils possèdent actuellement, mais force est de constater qu’ils ont eu la chance d’être au bon endroit et au bon moment, dans le « bon » pays, entouré par les bonnes personnes. Toutes ces circonstances leur ont permis d’exploiter au mieux tous les talents qu’ils avaient.

Cela dit, des millions d’autres ont travaillé tout aussi dur, étaient tout aussi intelligents, mais n’ont pas été en mesure de transformer leurs efforts ainsi que leurs talents dans des fortunes se comptant en milliards, tout simplement parce qu’ils n’ont pas eu la chance de profiter du contexte nécessaire pour ce faire.

La bonne nouvelle que vous devez avoir en tête, c’est que vous pouvez être maître de votre chance.

La première chose à souligner, c’est qu’indépendamment de ce que vous pouvez penser, vous êtes plus chanceux que la plupart des gens n’ayant jamais vécu. Nous vivons dans un pays où l’éducation est gratuite et où, indépendamment de votre sexe, de vos origines ou de votre religion, vous profitez de l’égalité universelle des droits, et donc de la primauté de l’État laïque – de droit commun.

Cela n’a pas été le cas durant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, et ce n’est d’ailleurs toujours pas le cas dans de nombreux pays à travers le monde.

Le point suivant à mettre en relief, c’est que même si votre père n’est pas milliardaire, vous pouvez très bien faire tourner la chance en votre faveur, et peut-être le devenir.

Le psychologue Richard Wiseman a passé 10 ans à suivre et à étudier 400 personnes – de diverses origines sociales –,  qui se considéraient soit comme malchanceuses, soit comme chanceuses.

Qu’en-a-t-il conclu ? Si nous devions résumer très brièvement, nous dirions que ceux qui se considéraient comme étant malchanceux, éprouvaient un besoin impérieux de sécurité, ce qui les décourageait par conséquent à profiter des chances de réussite qu’ils avaient. Qui plus est, ils se concentraient si dur sur les choses qu’ils voulaient réussir, qu’ils manquaient souvent de voir d’autres opportunités qui pouvaient leur être bénéfiques.

En contraste, ceux qui s’entrevoyaient comme chanceux, ont pris bien plus de risques, en mettant les pieds dans des situations où les opportunités étaient davantage nombreuses et, par conséquent, ils ont tiré le meilleur de certaines de ces situations qui paraissaient pourtant mauvaises à première vue.

M. Wiseman a également découvert que l’on a la capacité de « changer » notre chance, en pensant et en agissant comme une personne chanceuse.

Voici ses trois conseils centraux, qui peuvent vous permettre de faire tourner la chance en votre faveur :

1. Les gens malchanceux ne suivent généralement pas leur intuition lorsqu’ils font un choix, alors que les chanceux se fient souvent à leurs pressentiments. Les personnes chanceuses se soucient des options qui se présentent devant elles, au lieu de simplement se focaliser sur le côté rationnel des choses. Ce côté émotionnel les aide à prendre les bonnes décisions afin de tirer le meilleur de chaque situation.
2. Les malchanceux sont souvent ce que l’on pourrait appeler des « personnes de la routine » : ils prennent le même chemin pour aller au travail, ils discutent avec les mêmes personnes lors des fêtes, etc. De l’autre côté du trottoir, les personnes chanceuses tentent de faire varier leurs routines. Wiseman propose l’exemple d’une personne qui a choisi une couleur précise avant de se rendre à une soirée et, par la suite, elle a décidé de se présenter à tous ceux et celles qui portaient des vêtements de cette couleur. Ce type de comportement augmente clairement vos chances de trouver de nouvelles opportunités de toutes natures.
3. Les gens chanceux sont positifs. Ils ont tendance à mettre l’accent sur le fait que les choses auraient pu être pires. À ce propos, Wiseman donne l’exemple d’un homme qui s’est rendu à un entretien d’emploi avec une jambe en plâtre. En s’y rendant, il est tombé dans les escaliers. À l’issue, lorsqu’on lui a demandé s’il se considérait toujours comme une personne chanceuse, il répondit que c’était encore davantage le cas, car il aurait pu se casser le cou, mais que cela n’est pas arrivé.

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