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Loto, EuroMillions et jeux à gratter : un plaisir à consommer avec modération

Article publié le lundi 19 septembre 2016

Les jeux de hasard, en général, représentent une passion pour bon nombre de personnes à travers le monde entier. Et cela est tout à fait compréhensible, surtout si l’on prend en compte l’adrénaline que peut procurer justement le hasard. En d’autres termes, jouer à un jeu dont l’issue n’est nullement entre nos mains, c’est là une sensation et un plaisir que les hommes et les femmes des quatre continents semblent particulièrement apprécier.

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Cela dit, force est de souligner les risques – notamment de dépendance – que ce genre d’activités peut représenter. En effet, dès le moment que le jeu n’est plus un plaisir mais devient une obsession, les problèmes qui peuvent en résulter sont nombreux et, malheureusement, les joueurs qui tournent à l’obsession ne sont pas des exceptions. Sans vouloir exagérer l’ampleur de ce phénomène, l’on peut affirmer que la dépendance relative aux jeux de hasard est vieille comme le monde et que, partant, elle est loin de s’estomper de nos jours. Ce n’est d’ailleurs pas l’histoire que nous allons vous raconter dans les lignes suivantes, qui va nous contredire.

Un propriétaire d’épicerie dans le Connecticut fait faillite après avoir dépensé 1 million de dollars pour des tickets de loterie

C’est l’histoire insolite d’un Américain de 49 ans, Adam Osmond, que nous allons vous raconter. Commençons par noter que ce dernier a fait des études d’entreprenariat et suite à cela il a ouvert sa propre affaire, à savoir une épicerie dans le Connecticut. Jusque-là tout allait bien pour lui mais, au fur et à mesure, il a développé une dépendance maniaque quant aux jeux de hasard. Plus particulièrement, il a commencé à acheter des quantités hallucinantes de tickets de loterie et, qui plus est, il les achetait en puisant dans le stock de tickets de son propre magasin. En effet, depuis 2002 et 2008, M. Osmond dépensait des milliers de dollars par semaine pour ce faire. En guise d’exemple de l’ampleur de son obsession, en 2008 il a fait imprimer 54 000 tickets en une seule fois pour son épicerie.

L’homme âgé de 49 ans a confessé à ce propos qu’au début, il ne pariait que « quelques dollars » mais qu’au fur et à mesure « cela devenait de pire en pire ». Avant d’ajouter : « Quand j’avais ma propre épicerie, c’était comme avoir son propre casino. Je jouais contre la machine tout le temps… ». Cet extrait est assez parlant de l’état compulsif dans lequel il se trouvait, tout comme le fait qu’après avoir remporté 50 000 dollars en 2007, il a de suite « réinvesti » la somme entière pour racheter de nouveaux tickets de loterie. Car, pour reprendre ses mots, « pour un parieur, ce n’est pas ce qu’il gagne sur le coup qui est important, mais le pari qui va suivre après ».

Pour revenir à l’histoire des 54 000 tickets que M. Osmond a fait imprimer pour son épicerie en 2008, il a lui-même dit à ce propos : « J’ai fait imprimer 54 000 tickets et je n’ai encaissé aucun d’entre eux. Je ne les ai même pas vérifiés. Il est impossible de vérifier tous ces chiffres. La loterie m’a appelé par la suite car je n’avais pas payé pour ces tickets. Je ne pouvais pas payer… j’étais dépendant et je cherchais de l’aide ». En quelques semaines seulement, M. Osmond a fait imprimer l’équivalent de 250 000 dollars de tickets et la loterie voulait qu’il paye pour ces derniers, malgré qu’aucun d’entre eux n’ait été encaissé. Selon les dires de l’homme âgé de 49 ans, il a dû payer « des milliers de dollars à la loterie du Connecticut », et ce durant des années. Toutefois, suite à une décision judiciaire, l’obligation qu’il avait de payer ces tickets a été estimée illégale, du fait notamment qu’ils n’avaient pas été encaissés. Il n’a donc pas dû payer la somme entière.

Quoi qu’il en soit, après avoir dépensé un million de dollars dans ce cercle vicieux, M. Osmond a fini par faire faillite et a donc dû fermer son épicerie. Il a confié à ce sujet : « Le pire fut quand j’ai dû fermer mon affaire et lorsque ma famille a découvert mon addiction. Je regrette de les avoir laissés tomber, eux et mes amis ». Avant d’ajouter plus tard qu’il aurait pu investir tout cet argent dans son épicerie, pour aider ses proches ou encore pour acheter la maison qu’il est toujours en train de payer à crédit.

En guise de conclusion, l’on peut dire qu’il s’agit d’une histoire particulièrement triste pour l’homme qui l’a endurée. Mais, qui plus est, nous pouvons y percevoir les dangers des jeux de hasard dans toute leur « splendeur ». Dès que le plaisir laisse place à l’obsession, la situation peut déraper à tout moment, à l’instar du cas de M. Osmond. Les jeux de hasard sont donc, comme toute bonne chose, à consommer avec modération !

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