Jeux : dépenses records des ménages français en 2012

Une étude de l’INSEE, publiée en ce début de mois d’avril, le prouve : jamais les ménages français n’ont dépensé autant pour les jeux d’argent en 2012, même si en termes de pourcentage des revenus, le point culminant a été atteint en 2004.

Le Français est joueur. En 2012, l’ensemble de la population a dépensé 46 milliards d’EUR au loto, à l’Euromillions, au PMU, au poker ou encore aux autres jeux à gratter. Par joueur, cela correspond à un budget de 2.000 € par an, somme qui devient en moyenne un trou de 400 € lorsqu’on déduit les gains empochés, même si chaque joueur jouit de fortunes diverses.

Depuis le début des années 90, le pourcentage des revenus consacrés aux jeux de hasard n’a cessé d’augmenter, passant d’environ 0,57 % en 1990 à 0,9 % en 2004, pour ensuite baisser et évoluer légèrement au-dessus de la barre de 0,8 % en 2012. C’est principalement la Française des jeux qui a bénéficié de cette croissance, de 59 %, alors que les casinos ont dû se contenter d’une croissance de 11 %.

Cependant, en ce qui concerne les mises, les casinos sont loin devant, avec un chiffre d’affaires de 15,4 milliards d’EUR, tandis que la Française des jeux occupe la seconde marche du podium avec 12,1 milliards d’EUR, talonnée par le PMU et ses ventes de l’ordre de 10,5 milliards d’EUR.

En ce qui concerne les taux de retour aux joueurs, ce sont les jeux en ligne hors Française des jeux et PMU qui sont les plus généreux, avec un taux de redistribution de 95,4 %, suivis par les casinos (85,3 %) et le PMU (76 %). La Française des jeux est bonne dernière de ce classement avec 64,9 %, mais ce pourcentage ne prend pas en compte les sommes versées par la FDJ aux bonnes œuvres, ce qui fausse quelque peu les résultats.

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