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Les gagnants malchanceux du loto

Article publié le mercredi 11 mars 2015

Gains jamais réclamés, tickets perdus, numéros qui n’ont pas été validés à temps, fortunes dilapidées en quelques années… Pour certains joueurs, gagner au loto, ou être passé aussi près de la montre en or, aura été une expérience douloureuse dont ils se seraient volontiers passés. Voici quelques histoires emblématiques mettant en scène plusieurs profils de gagnants malchanceux du loto.

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Le ticket validé quelques secondes trop tard

Commençons avec une histoire qui a refait parler d’elle récemment, celle de Joël Ifergan, un Québécois qui est passé à côté d’un jackpot d’un peu moins de 20 millions d’euros car son ticket gagnant a été imprimé quelques secondes seulement après la clôture du tirage, 7 pour être exact. Le joueur dégoûté a bien tenté une action en justice, mais il a été débouté en janvier 2015 alors qu’il réclamait la moitié du jackpot. Joël Ifergan avait acheté à 20 h 59 2 tickets du loto canadien, le Super 7, en mai 2008. Le premier avait été imprimé dans les temps, il était donc valable pour le tirage du 23, mais le second n’étant pas dans les délais, sa validité avait été reportée au 30 mai 2008. Et manque de chance, c’est justement le second ticket qui comportait la combinaison gagnante.

Pour le joueur, il a rentré sa demande dans les temps, c’est Loto-Québec qui n’est pas parvenu à la traiter assez rapidement. Mais la Cour ne l’a pas entendu de cette oreille. Résultat des courses, au lieu d’être devenu millionnaire, Joël Ifergan a dépensé 80.000 $ en frais d’avocat, va devoir également payer les frais de justice vu qu’il a perdu le procès, mais a aussi dépensé énormément d’énergie durant 7 ans dans le but d’obtenir justice. Il a d’ailleurs lancé un appel aux dons pour l’aider à régler l’ardoise judiciaire. Les contributeurs auront le privilège de recevoir une copie du ticket maudit. Une affaire qu’il n’est pas près d’oublier. La petite histoire ne dit pas s’il continue à jouer ou pas…

Le ticket gagnant perdu

En 2012, Ian Galtress achète 2 tickets d’Euromillions, un pour lui et l’autre pour sa fiancée. Le ticket de sa dulcinée est à un chiffre du code « Euromillions Raffle », le MyMillion britannique, qui permet de remporter 1 million de livres. Il se pourrait que le sien soit le ticket gagnant, mais il y a un petit hic : il ne parvient pas à remettre la main dessus.

Ses soupçons ne seront que confirmés lorsqu’il entendra la loterie lancer un appel au gagnant dans la région où il habite. En mars 2014, l’habitant de Liverpool a été interviewé par le journal local. Depuis les 20 derniers mois, il confesse que sa vie est devenue un véritable enfer, d’autant qu’après avoir pris langue avec la loterie britannique pour éventuellement empocher le gain (il existe des procédures pour que les gagnants qui ont perdu leurs tickets puissent tout de même recevoir leur dû), il n’avait reçu aucune réponse. Il avait déclaré :

« Cela a littéralement pourri ma vie. J’ai perdu beaucoup de poids. Je n’arrive plus à dormir à cause de l’anxiété. Je ressens constamment cette nervosité et cette anxiété dans mon estomac, je n’arrive tout simplement pas à tourner la page. J’ai l’impression d’avoir été arnaqué, volé. Désormais, tout ce que je veux, c’est reconstruire ma vie. »

Et pour conclure cet épisode tragique, la photo de l’infortuné prise chez lui (voir ci-dessus) laissait apparaître un certain désordre, mais surtout des papiers qui traînaient à terre. Apparemment, cette mésaventure ne lui aura pas servi de leçon…

La fortune dilapidée

Croire que disposer des millions de son gain du loto ou de l’Euromillions sur son compte en banque signifie que le plus dur est fait, c’est se méprendre. En fait, les choses difficiles démarrent véritablement. Lorsqu’on devient riche comme Crésus du jour au lendemain, il faut gérer les sollicitations, que ce soit de la famille ou des proches, garder les pieds sur terre et utiliser cet argent à bon escient : il est très facile d’être gagné par la folie des grandeurs.

Le cas le plus emblématique de la fortune dilapidée est sans conteste celui de Jack Whittaker. Cet Américain de Virginie a remporté le jackpot mirifique de 315 millions du Powerball en 2002. Qui aurait cru que cet homme d’affaires qui possédait une entreprise de construction pesant 17 millions de dollars et qui était un fervent chrétien allait tout perdre en l’espace de quelques années ?

C’est pourtant ce qu’il s’est passé. Jeu d’argent, bars à strip-tease et sa générosité dans une autre mesure ont eu raison de sa fortune. Il finit même devant le tribunal pour des chèques en bois remis au casino Caesars d’Atlantic City. Sa petite-fille, qu’il avait élevée quasi comme son père, est décédée d’une overdose à son domicile entre-temps, ainsi que sa propre fille. Un véritable cauchemar qui a fait dire au gagnant : « si seulement j’avais déchiré ce maudit ticket. » Aujourd’hui, Whittaker est complètement ruiné.

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