A la retraite dans la trentaine sans avoir gagné au loto ?

Le dimanche soir, il ne peste pas à cause d’une nouvelle semaine qui démarre. Le lundi matin, pas de réveil qui sonne à 6 heures du matin. Pas d’embouteillages, pas de patron. Marc Hardekopf vit la vie parfaite du retraité ; pourtant il n’a que 37 ans.

« Mon dernier jour de travail fut le 17 mai 2013, » a-t-il expliqué à CBS, à côté de la piscine de sa maison de Floride. « Depuis, je n’ai pas regretté une seule seconde cette décision. Mon travail ne me manque pas du tout. » Comment a-t-il fait pour prendre sa retraite si tôt ? Pas grâce à un héritage, au loto ou à un gros coup financier.

Mr Hardekopf a terminé l’université à 23 ans, avec une dette en prêt étudiant de 65.000 $. Pendant 10 ans, il a travaillé au département légal de la commission des taxis de New York, gagnant plus de 100.000 $ par an. Il a utilisé à fond les plans de pension offerts par la Mairie de New York. Après quoi il a déménagé en Floride où il a travaillé 2 années supplémentaires, en attendant de prendre une retraite planifiée depuis longtemps. Il possède désormais plus d’un million de dollars.

Après avoir gagné sa liberté financière, il passe désormais le plus clair de son temps avec sa famille. Avec sa femme, Tracy, et leurs 2 filles. Il les conduit à leur cours de danse. Pendant qu’elles jouent dans le jardin, il fait des ajustements à ses positions financières via Internet.

Pendant qu’il travaillait, Mr Hardekopf regardait au moindre centime dépensé. Une vie très modeste difficile à mener dans une ville aussi chère que New York. Pour y parvenir, il a vécu pendant 5 ans dans un hôtel social. Il n’a pas possédé de voiture avant 34 ans, de téléphone portable avant 2011.

Au niveau sentimental, ce fut difficile de trouver quelqu’un qui pouvait s’accommoder d’une telle vie. Tracey a accepté de faire une croix sur les bouquets de fleurs et les bijoux. Mr Hardekopf a lu tous les livres, emprunté à la bibliothèque, qui existent sur le sujet des économies d’argent. Il suit également l’économie afin de trouver les meilleures stratégies de placement.

Maintenant qu’il est retraité, il continue de faire attention à ses dépenses. Sa belle maison de Floride, il l’a achetée au plus bas de la crise immobilière aux États-Unis. Mr Hardekopf ne veut pas être riche, simplement passer du temps avec sa famille. « Le plus grand regret des Américains, lorsqu’ils sont sur leur lit de mort, c’est de ne pas avoir passé assez de temps avec leur famille quand ils étaient jeunes. Si j’ai donc la possibilité de ne pas travailler, je préfère m’en passer, » a-t-il déclaré.

Sa femme a également arrêté de travailler après avoir donné naissance à sa première fille. Elle envisage de retourner au travail, mais pas pour des raisons financières. Ils ont de quoi vivre modestement jusqu’à la fin de leurs jours.

« Précédent: Euromillions : comment réclamer ses gains en France ?
» Suivant: Elliott Rodgers et ses rêves de loterie