Loto : du chèque géant à la barre des accusés

Gagner le jackpot au Loto mène souvent au tribunal, du moins dans le monde anglo-saxon. En Amérique du Nord, où on se retrouve au tribunal pour un oui ou pour un non, le Loto a le pouvoir de déchirer des familles, de brouiller des amis et des collègues de travail. Le quotidien canadien Ottawa Citizen a consacré un article à quelques cas récents de bisbrouilles sur fond de loto qui se sont terminés devant le juge :

– En 2011, un groupe de 19 travailleurs de la société Bell a remporté le jackpot record de l’État de l’Ontario,, d’un montant de 50 millions de dollars. Cependant, 11 autres travailleurs ont estimé avoir droit à leur part du magot. Deux années après leur requête, un médiateur a rejeté leur demande et le groupe original de 19 joueurs a pu toucher son argent.

– En juillet 2012, Scott et Linda Sinclair ont gagné 21 millions au Lotto Max. ils n’ont reçu dans un premier temps que 90 % de l’argent, après que leur ancienne femme de ménage, Doreen Stewart, ait affirmé qu’on lui avait promis 10 % de tout gain au loto. Le juge a rejeté d’accéder à la demande de la plaignante en avril dernier.

– Autre cas célèbre, celui de Pedro Quezada, le célèbre gagnant des 338 millions de dollars du Powerball, qui est poursuivi par son ancienne petite amie, qui a partagé sa vie pendant 10 ans. Elle réclame une partie de l’argent vu que le ticket avait été acheté avec leur argent commun.

– En août, 7 coiffeurs d’Indianapolis, qui étaient poursuivis par un ex-collègue, on finit par trouver un arrangement à l’amiable, dont les détails n’ont pas été communiqués, afin de mettre fin à un litige portant sur un gain de 9,5 millions gagné en cagnotte au loto.

Pour éviter tout problème, nous ne pouvons que réitérer nos précédents conseils : mettez toujours les choses au clair lorsque vous jouez avec des amis, des collègues ou même votre partenaire.

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