Euromillions : elle cache le gain à ses collègues pour empocher l’argent

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. On pourrait en dire de même pour le jeu, auquel il faut s’adonner de façon raisonnable pour ne pas gâcher le plaisir. Susan Meakin n’a pas suivi ce bon conseil. Cette joueuse invétérée avait accumulé 30.000 £ de dettes à cause de sa dépendance au jeu.

Elle participait, avec ses collègues, à une cagnotte pour gagner l’Euromillions. En décembre 2012, le groupe de travailleurs d’un supermarché Sainsbury, au nombre de 71, a remporté la somme de 4550 £.  Meakin, qui s’occupait de la cagnotte, n’a rien dit à ses collègues et a empoché l’argent à son seul profit, dans le but de rembourser une partie de ses dettes de jeu.

Pas très futée, elle a fini par laisser échapper, dans une conversation, le gain à un autre travailleur . Elle s’est alors retrouvée devant le tribunal de Nottingham. Son petit manège va lui coûter cher : elle va passer 12 semaines en prison. Elle devra aussi rembourser l’argent subtilisé à ses collègues. L’assistante manager du Sainsbury a également été licenciée. En plus d’avoir arnaqué ses collègues, elle a admis avoir volé 300 £ à un client qui avait oublié son portefeuille sur un comptoir.

La plaidoirie de l’avocat de l’accusée a tenté d’émouvoir le juge, en justifiant que son addiction au jeu avait débuté après la disparition de son père, en tant qu’échappatoire. Un argumentaire qui n’a pas convaincu le juge, qui a envoyé l’ancienne manager de supermarchés en prison, préférant suivre l’avis du procureur. Celui-ci a fustigé l’attitude de l’accusée, notamment en raison du poste qu’elle occupait : en tant qu’assistante manager, elle se devait de montrer l’exemple et de justifier la confiance qui était placée en elle.

Si vous pensez avoir développé une dépendance au jeu, faites-vous aider afin d’éviter ce genre de conséquences dramatiques.

« Précédent: Un ancien shérif devenu millionnaire, mais surtout bienfaiteur de sa communauté
» Suivant: Adrian Bayford, grand gagnant de l’Euromillions : « nous sommes désormais heureux »