Loto : un prof de statistiques les fait mentir !

Les adversaires du loto et de l’Euromillions citent inlassablement les faibles chances de remporter la mise en guise d’argumentaire contre les jeux de tirage. Quoi de plus ironique alors que de voir un professeur de statistiques les faire mentir : il a gagné 100.000 dollars au PowerBall.

Une chance sur 1 million. Voilà, statistiquement, quelles étaient les chances de Nicholas Kapoor de remporter la coquette somme de 100.000 $ au loto. Mais même si ses chances étaient minces, c’est tout de même sur lui que cela est tombé, preuve que ce n’est pas impossible. Le professeur de statistiques de l’université de Fairfield, dans le Connecticut, a reçu son chèque il y a une dizaine de jours.

En tant que prof de stats, il était bien entendu au courant des probabilités de gain pas vraiment favorables. Comme quoi, avoir une formation scientifique et des rêves n’est pas incompatible, des rêves qui se concrétisent qui plus est. Il a déclaré à CBS :

« Voyez-vous, rendez-vous compte quelles étaient mes chances… Je ne pouvais pas y croire. » Désormais, cet accroc des chiffres va utiliser son gain au loto dans le cadre de sa classe de statistiques accélérées. Il explique :

« Le loto est vraiment un très bon outil pour enseigner la théorie et l’application des maths, pour les mettre dans le contexte de notre vie au quotidien. Car un jour ou l’autre, nous avons ou nous finirons toujours par tenter notre chance au loto. »

Partout où vous alliez, que ce soit au supermarché ou au bar-tabac, la possibilité de valider une grille n’est jamais bien loin. M. Kapoor, comme tout un chacun, n’a pas résisté à faire cet achat impulsif.

Il avait pris pour habitude de valider au moins un ticket par semaine, habituellement lorsqu’il faisait le plein à sa station-service préférée de Monroe. C’est d’ailleurs là qu’il a validé sa grille gagnante le 4 novembre dernier.

« 100 % des gagnants ont tenté leur chance », même les profs de statistiques qui gagnent au loto !

Les chances de gagner sont minces, il en est bien conscient. Bien au courant de cela, il va pouvoir enseigner une leçon à ses étudiants, qui fait écho au slogan de la FDJ « 100 % des gagnants ont tenté leur chance » : vous ne pouvez pas gagner si vous ne jouez pas.

Lorsqu’il était plus jeune, Kapoor avait d’ailleurs eu un professeur qui enseigne les probabilités et qui avait affirmé à sa classe que le loto est une arnaque « à laquelle il ne faut jamais jouer ».

Il avait montré à quel point c’est compliqué de remporter la timbale, mais à l’époque Kapoor était déjà en désaccord avec son professeur. Il lui avait d’ailleurs posé la question suivante : « Mais il faut bien que ca tombe sur quelqu’un. Pourquoi cette personne ne serait pas moi ? ».

Une logique implacable qui aura fini par rapporter gros à ce professeur de statistiques. Vu sa formation, certains lui demandent s’il a appliqué un truc pour gagner. Mais ce n’est pas du tout le cas : il faut simplement être chanceux, selon son propre aveu.

L’argent de l’Euromillions rend-il pingre ?

On dit souvent que les plus riches sont les plus pingres, car c’est justement leur avarice qui leur a permis d’amasser une fortune, ainsi que de ne pas la dilapider. Sans trancher le débat, ce petit fait divers qui implique Adrian Bayford, grand gagnant de l’Euromillions en 2012, apporte de l’eau au moulin de ceux qui partagent cette conviction.

Malgré sa fortune, il a expulsé une amie de longue date qui lui louait un logement qu’il possède pour la somme ridicule de 250 £ par mois, soit le montant généré par les intérêts de son gain de 148 millions en… une demi-heure !

Avant que le couple Bayford gagne le jackpot de l’Euromillions, Kym était une amie très proche. Ils avaient fait connaissance alors que leur magasin respectif se trouve l’un à côté de l’autre. Ils s’aidaient mutuellement, et lorsque Kym a connu des ennuis avec son commerce en2012 les Bayford lui ont proposé de louer une annexe de leur propriété pour 500 livres.

Mais après l’Euromillions le couple Bayford n’a pas tardé à se déchirer. Kym est devenue une victime collatérale de la bisbrouille du couple. Récemment, elle a reçu un courrier lui notifiant que son loyer allait passer de 500 à 750 livres, somme qu’elle ne peut se permettre de payer. Elle a donc dû se résigner à déménager chez des amis en attendant un logement social.

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