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Des gagnants de l’EuroMillions investissent dans un club de foot féminin : l’incroyable histoire de Durham Women FC

Article publié le dimanche 4 mai 2025

Quand on rêve de gagner à l’EuroMillions, on imagine souvent une vie de luxe, des voyages autour du monde ou une villa avec piscine. Mais pour Frances et Patrick Connolly, gagnants de 135 millions d’euros en 2019, l’argent a pris une direction bien plus inattendue : le football féminin anglais !

Une équipe pas comme les autres

Durham Women FC n’est pas n’importe quel club. Évoluant en deuxième division anglaise (Women’s Championship), c’est l’un des rares clubs féminins indépendants – c’est-à-dire sans affiliation à une équipe masculine. Et croyez-moi, dans le monde du football féminin, c’est aussi rare qu’un jackpot à l’EuroMillions !

"Comment faire une petite fortune dans le football ? Commencez avec une grande fortune !" plaisante Frances Connolly, qui a le sens de l’humour. "Mais rassurez-vous, ce n’est pas ce qui va se passer. Les filles ne descendront pas au Ritz quand elles joueront à Londres."

Des débuts modestes dignes d’un conte de fées

L’histoire de Durham Women FC ressemble à ces récits inspirants qu’on adore. Tout a commencé en 2006 quand Lee Sanders cherchait simplement un endroit où sa fille Brooke pourrait jouer au foot. Faute d’options, il a créé sa propre équipe.

"On n’avait rien à l’époque," confie Sanders.

🚌 Anecdote croustillante : Pendant que les équipes adverses voyageaient en cars de luxe, les joueuses de Durham s’entassaient dans des minibus de 9 places. Et le plus drôle ? Elles gagnaient souvent !

En 2014, l’équipe s’est associée à l’université de Durham, célèbre pour sa magnifique cathédrale, donnant naissance à Durham Women FC. Cette alliance leur a permis d’accéder aux installations universitaires et de rejoindre ce qui est aujourd’hui le Championship.

L’esprit "underdog" jusqu’au bout des crampons

Si vous demandez à Beth Hepple, recordwoman des apparitions et des buts du club, ce que représente Durham Women, elle répond sans hésiter : "des outsiders". Lee Sanders choisit "acharnement", Dawn Hepple (secrétaire du club et mère de Beth) préfère "défiance".

Chez Tirage-Euromillions.net, on adore ces histoires de persévérance qui rappellent qu’avec de la détermination, on peut parfois décrocher le gros lot, sur le terrain comme en jeu !

L’arrivée des millionnaires de l’EuroMillions

En février 2025, Frances et Patrick Connolly, qui avaient empoché 115 millions de livres (environ 135 millions d’euros) à l’EuroMillions en 2019, sont devenus directeurs et copropriétaires du club avec une participation de 25%.

Mais attention, pas question de transformer Durham en PSG version féminin ! "Nous n’avons pas ce genre d’argent. Nous n’avons pas des multi-millions à dépenser," précise Frances.

💡 Le saviez-vous ? Les Connolly ont déjà donné environ 60 millions de livres de leur fortune à diverses causes et organisations caritatives !

Des changements modestes mais significatifs

L’arrivée des millionnaires n’a pas transformé le club du jour au lendemain. Pas de transferts à prix d’or ni d’installations luxueuses. Leur première dépense ? Des couvertures pour les joueuses qui avaient froid sur le banc ! Voilà qui change des folies habituelles des gagnants de loterie.

"Ce n’est pas comme si on vivait soudainement dans un monde différent, mais c’est tellement excitant," confie Beth Hepple.

Des ambitions réalistes

Le club, actuellement quatrième du championnat, a des projets ambitieux mais réalistes, notamment la construction de son propre stade en partenariat avec Durham Cricket. Ce serait "le premier nouveau stade du Royaume-Uni conçu autour des besoins des athlètes et des fans féminins."

"Si vous regardez attentivement les plans du stade, vous verrez qu’il y a de l’espace pour les poussettes," souligne Frances Connolly. "Cela peut sembler un petit détail, mais ça dit tout. Nous voulons que ce soit un lieu familial où les gens peuvent amener leurs enfants."

Pourquoi investir dans le foot féminin ?

Quand on demande à Frances pourquoi utiliser leur argent pour aider les autres, sa réponse est désarmante de simplicité : "Pourquoi pas ? C’est juste qui nous sommes."

Originaires d’Irlande du Nord et installés depuis des décennies à Hartlepool dans le nord-est de l’Angleterre, les Connolly ont toujours eu l’esprit de partage. "Peut-être que ça vient du fait d’être irlandais et d’avoir été pauvre, de venir d’une petite communauté au bout du monde," explique Frances.

Un investissement raisonné

"En tant que famille, nous avons un budget et il ne prévoit pas de mettre des multi-millions dans un club de football," précise Frances, "mais nous espérons que notre investissement leur permettra de progresser, que cela lancera la dynamique pour attirer de plus gros investisseurs."

Pour Durham Women, c’est une chance inouïe, mais l’équipe garde les pieds sur terre. "C’est organique," explique Sanders. "Nous n’avons pas créé le club avec cet objectif final. C’était un hobby, du bénévolat. Puis, évidemment, c’est devenu un peu un travail, puis beaucoup de travail, puis un travail à temps plein, puis tout…"

Une leçon pour tous les joueurs de loterie

Cette histoire nous rappelle que gagner à l’EuroMillions, ce n’est pas seulement changer sa propre vie, mais parfois celle de toute une communauté. Les Connolly utilisent leur fortune pour soutenir une cause qui leur tient à cœur, tout en restant raisonnables dans leurs dépenses.

Alors, si vous remportez le jackpot ce soir, qu’en ferez-vous ? Un stade de foot, un refuge pour animaux, ou simplement une vie plus confortable ? La beauté des loteries, c’est que chaque gagnant écrit sa propre histoire.

En attendant, Durham Women FC continue de défier les pronostics et de prouver que, parfois, les plus belles victoires ne sont pas celles qui coûtent le plus cher.

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